dimanche 24 juillet 2011

That's sugarcane that tasted good.







Dis-moi.



Dis-moi comment j'en suis arrivée là. A avoir 27 ans, à contenir des spasmes de douleur dans un gros sweat informe et gris, avec pour seule compagnie un fuckn legging troué. A avoir les yeux rougis et pas maquillés un dimanche matin, tout en écoutant pour la 500e fois la même chanson. Non pas à cause d'une sortie délirante finie aux aurores, non. Enfin je dis qu'on est dimanche, mais hier aussi c'était dimanche. C'est très souvent dimanche ces derniers temps je trouve. Alors que ce jour m'a toujours monumentalement foutu la gerbe. C'est le jour où tout retombe comme un vieux soufflé, où tout sera à refaire le lendemain.
Bref, si ma rétine est rayée, c'est à cause d'un certain .doc, entamé il y a trop longtemps et pas bien entretenu, pas trop choyé. Ce truc qui contient plus de notes en bas de page que de pages, justement. A rendre le 16. Avec "Travail de fin d'études" écrit dessus. Et probablement des fautes d'inattention dedans. Comment j'en suis arrivée là, alors qu'à 22 ans je frétillais. L'ULB a tué cette frétillance en même temps que mes espoirs de parvenir un jour à quelque chose d'honorable. J'ai perdu ma confiance en moi en parcourant les (petites) allées du PUB, en frayant tant bien que mal mon chemin dans des couloirs peuplés par des gens plus intelligents, plus appliqués, moins torturés que moi. C'est quand même con. Mais je compte sur les mois prochains pour me dire ce que j'y aurai gagné, sait-on jamais...


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