dimanche 24 juillet 2011

Brussels Summer 2011

Sur une échelle du chiant allant de 1 à Laurent Ruquier, je dirais que cette période se place sur un honnête 8. C'est-à-dire qu'on essaie de rigoler malgré le temps de merde, mais quelqu'un arrive toujours à faire retomber ce soufflé à peine monté. Ce qui est toujours mieux que pas de soufflé du tout, entendons-nous bien.

On se retourne deux secondes, et paf : les all-in turcs, tunisiens ou autre ne font plus le plein de jeunes cons, la Grèce a failli fermer boutique, un mec sourit tout en dégommant la Norvège et Amy part  soi-disant rejoindre Kurt et les autres au Club des 27. 

Si ces événements ou faits ou faits sont...divers, ce qui m'interpelle dans un autre domaine est la façon dont les bloggeurs et internautes sont hyper au taquet. C'est à qui balancera le tweet le plus exact en termes de victimes, qui updatera la page wiki du mort en premier, qui sera le plus rapide à relayer les fautes de frappe d'AFP sur son blog. En gros il faut donner la tendance, et vite, avant que la concurrence ne nous la pique, surtout. On connaissait déjà le principe chez les journaleux,  et on pouvait le comprendre (sans autant le cautionner) au vu des arguments de rémunération et de statut précaire du journaliste. Mais vu la rapidité des flux ici, il y a de quoi largement plus s'inquiéter. Le contenant est bien entendu très travaillé, on y met de la user-friendliness et du java et... et le contenu? Bah on verra ça un autre jour, de toute façon c'est déjà rebloggé.



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