vendredi 30 septembre 2011

En kwasi un an de clouage au pieu, c'est la première fois que le dehors me manque. Parce que d'habitude j'évite d'y penser, de lire les statuts Visagelivre de mes "amis" qui ont une (des??) vies, de regarder des photos d'avant où j'ai un œil nettement plus petit que l'autre et les joues rouges et un verre à la main et les cheveux détachés*. Et voilà que bon, ce soir, ça me prend. Peut-être parce que j'ai passé la semaine à mâcher de l'ouate en me prenant des coins de meubles dans le brouillard, comme dans un cauchemar de série Z. Mais vu que pour des raisons totalement indépendantes de ma volonté (mais qui m'amusent beaucoup), je ne déprime pas, j'essaye de me poser de vraies questions. Celle de ce soir est "pourquoi le fétichisme de la laine?". D'ailleurs si l'un de vous 5 sait...


* signe imparable de mettage de mine dans mon cas

samedi 24 septembre 2011





Aujourd'hui, je suis un très vieux castor. J'ai mal à m'en racler les gencives sur un mur en crépi, alors je regarde "The IT Crowd" et toutes les émotions se mélangent... Je ris, pleure et me contorsionne de douleur en même temps. C'est fou parce qu'à chaque fois, j'ai l'impression qu'il ne m'est pas possible de repousser les limites du point de vue gestion de la douleur. Et pourtant.
En un certain sens, ça m'est totalement égal. Parce que j'ai le sentiment que commencer à en être affectée serait le début de la fin. Que les digues lâcheraient et qu'il serait alors impossible de revenir en arrière. Jusqu'à présent, j'ai la très curieuse sensation d'avoir dissocié totalement le physique du moral, même si je sens que la limite entre les deux s'effiloche lentement. Mais pour l'instant, je m'en fous, aussi.
En un autre sens, c'est comme si la minute suivante pouvait être celle de trop. Parce que le jour où il n'y aura plus de place dans mon panier à patience, ça va chier.

Mais en attendant, rions.


mercredi 21 septembre 2011

Encore de l'épuisement, dis. Plein. J'ai l'impression de sentir mes cernes se lester davantage chaque heure, mon rythme cardiaque s'alourdit, jusqu'à battre dans le fond de ma gorge. Et tout ça pour? Attendre. Toujours. C'est drôle de voir que lors de mes derniers rendez-vous médicaux, il n'était même plus question de soulager la douleur. Tout ce qui est acceptable a déjà été essayé. Donc selon un accord très tacite, ni les médecins ni moi n'abordons la question, ce serait à la limite du ridicule vois-tu. Seulement eux, ils referment mon dossier et passent à autre chose. Ici je connais par coeur les murs et les plafonds, je sais de quel sujet je ne veux pas me parler, je sais quels gestes me sont interdits. Mais je les fais quand même. Par défi, par preuve de survie à la con, sûrement.

Les heures passent en me râpant la joue comme du papier de verre.

lundi 19 septembre 2011

In the Kingdom of Kitsch you will be a monster .

"Won't you take a walk outside?"
-Oh no.
"Can't you find some other guy?"
-Oh no.

 The Strokes - The End Has No End






Dans la série "les trucs par 3", continuons ici avec le pendant suisse des "trucs que j'aime".

Dedans la vie, j'arrive à m'intéresser à quasi tout et surtout ça m'intéresse de m'y intéresser quand je connais quelqu'un, peu importe qui. J'aime bien comprendre ce qui fait vibrer les gens. De Studio 1 à une expo de compression cubiste, en passant par le point de croix geek et les méthodes de drague au Népal.  Pour te dire, quand j'avais 16 ans, je me suis même tapé les cours de batterie de Michel Port-Noix en VHS.

Mais parfois, il y a des trucs, malgré un acharnement certain, que je n'arrive pas à aimer. Ou à détester. Ou même, cas rare, à avoir un semblant d'opinion dessus. Et j'aimerais bien, mais le problème est que j'en ai rien à foutre.

Ca m'a perpétuellement fait ça avec le droit. Durant mes études tumultueuses et inutiles, j'ai eu l'occasion d'en tâter, du droit : public, privé, commercial, des médias, des assurances. National. International. Un peu comme les crevettes dans Forrest Gump, en fait. Bref, ce sujet a beau être contemporain, de la plus haute importance dans notre société et blabla, pas moyen. Quand je lis un syllabus de droit, les caractères coulent dans ma tasse à café et je me retrouve à penser à totalement autre chose. Au mieux, ça me rend juste un peu triste tellement ça ne m'intéresse pas.

Ceci vaut également pour les trucs bio. Alors autant le droit me désespère, autant le bio m'énerve mais à fond sa race, tout en mettant l'emphase sur mon désintérêt. Principalement parce que les marques ont réussi à faire d'une chose totalement normale (le droit de regard sur la provenance et la production d'un bien de consommation) un luxe, un label, une hygiène de vie de bobo branchouille. Well done, capitalism. De mon côté, je me contrefous de bouffer des acides gras trans, du mercure, des nitrates ou que sais-je. On va dire que le bio "existe" commercialement depuis environ 3-4 ans, ce qui veut dire plus de 20 ans à manger des saloperies : à mon avis, je suis déjà cuite, mec.

Et le troisième truc : les chatons. Trop de mignosité tue la mignosité, c'est bien connu. Je regarde ce chat en devenir et je me dis...ben rien. Mais vraiment rien. Ca ne suscite absolument aucune émotion digne de ce nom en mon fort (ou plutôt chalet) intérieur. Du coup les lolcats, très peu pour moi et les calendriers de la poste encore moins. Ceci est également valable pour les photos de bébés. Par contre les photos de bébés tapirs ça me donne envie de faire "hiiiiiii". Va comprendre...



samedi 17 septembre 2011

More animal.








God forbid if you forget to close the door as you're leaving, 
I hate to see you in a bind
With a dog in a bag, 

Sleeping next to your ridiculous mind.

 The Fratellis - Doginabag





Normalement, tous les jours ça va. Et puis, de temps à autre, un jour se glisse et le tas de mikados se prend un peu un coup sur le museau. 

Aujourd'hui est un jour. 

Un jour où je me souviens de ce que ça fait d'être jeune. First world problem, oui. Mais j'aimais bien rentrer chez moi tranquillement, à 6h, les cheveux imbibés de tabac, le maquillage bringuebalant, les muscles endoloris d'avoir dansé comme une perdue sur une table quelconque. La fatigue que tu ne sens pas encore et que tu retrouveras vers 14h, l'odeur réconfortante des croissants émanant des boulangeries en train de se mettre en route, les dernières brumes d'alcool que tu laisses à chacun de tes pas. Et les passants, qui parfois te décochent un petit regard en coin du style "je sais que tu viens à peine de dessaouler, mais limite je t'envie". 

En fait, maintenant c'est à mon tour de regarder passer les gens. Parfois, soyons honnêtes, ça me rend un peu triste. Parce que je trouve ça tôt pour une fin de fête, vois-tu. Alors je ferme un peu les yeux et j'essaie de me remémorer le plus justement possible ce que ça faisait de se sentir vivre, tout en ne voyant pas les heures passer. Les visages défilaient, les ambiances s'enchaînaient, de temps en temps les discussions s'enflammaient. C'était tellement normal. Si j'avais su, j'aurais tenté d'en garder plus de souvenirs, de conserver des bouts de tissus, de capturer des odeurs dans des petites bouteilles de verre. 

Et pourtant, même si je ne me l'explique pas, ça ne me rend pas amère. Je suis sincèrement très contente que mon entourage soit en bonne santé et frétillant. Ça me permet de croire que ça existe réellement, c'est le lien avec le vrai monde. Tant que j'arrive à profiter de ça, c'est que finalement ça va.


jeudi 15 septembre 2011

Devin Townsend - Night on Ocean Machine, 1997




Devin, c'est mon idole. Mieux que les Oreo, la pluie battante et les paillettes réunis. 

Son concert au Biebop en mars dernier, c'était magique. Tout simplement. Ce gentil homme est canadien et tout pur, doté d'un charisme absolument sidérant et d'une aura de bonté assez déstabilisante. Il a pour habitude de pondre 2 à 3 albums (alba ou albi pour les puristes) par an, souvent de genres assez différents. Par exemple "Ziltoid the Omniscient" (2007) est un album pour lequel Devin a créé une petit mascotte toute verte, avec des yeux fous, dont le but est de venir voler notre café. C'est d'ailleurs Ziltoid himself qui présente les concerts sur un écran à projection. Oui madame. Juste après l'intro, qui fut comme de bien entendu "We Like to Party!" des Vengaboys...

Le son était parfaitement géré, voire un peu trop parfois, mais il suffisait de regarder ces trois gars sur scène pour oublier tout ce qui aurait pu être mieux. Parce qu'au fond, on s'en fout de ce qui aurait pu être mieux. Il y avait tellement d'énergie positive qui se dégageait de ce show (et pourtant, le new age ne m'est pas familier) que même les plus true des métalleux avait les yeux qui brillaient, je te promets. Après le concert, il y a eu plus de "mec, c'est le plus beau jour de ma vie" dans le public qu'à la sortie de l'Enfer de Sclessin en 2009. Je ne peux l'expliquer, mais après 2h en sa compagnie, on avait l'impression que tout était possible et que finalement les gens n'étaient pas si pires. On avait juste envie d'être bien et d'y rester.

Le lendemain, les mots me manquaient et ma gorge se serrait à la simple évocation de son nom.
C'était ça en fait l'adolescence?

mardi 13 septembre 2011

Another one bites the dust.







Denis Denis, avec tes yeux si bleus
Denis Denis, moi j'ai flashé à nous deux
 Blondie - Denis






Ce qui est embêtant quand on a mal, c'est qu'on a l'impression de saouler tout le monde. Parce que parfois c'est un peu ou très vrai et, selon la personne qui exprime son ennui, ça peut s'avérer traumatisant.

Petit à petit, claque sur claque, j'ai plus ou moins compris qu'il fallait essayer de prendre le moins de place possible et respirer la joie de vivre autant que possible. Vu qu'en plus je n'avais (et n'ai) même pas de diagnostic approuvé par la fédération, il était encore plus conseillé de la fermer... Mon charmant entourage était donc nimbé d'un doux cocon d'ignorance, pensant de bonne foi qu'il s'agissait simplement d'un lumbago, de douleurs lombaires banales et inintéressantes. J'ai ri, marché, couru, autant que j'ai pu.

Puis un jour, il n'y a pas si longtemps, je n'ai plus pu.

Je n'ai plus pu jouer à tout ça, à faire semblant, à être sans cesse au taquet pour pouvoir détourner la conversation, à retenir un hoquet de douleur ou un spasme. J'ai lamentablement flanché.  Pas par dépression ou lassitude non, même pas. Juste par fatigue physique, épuisement total impossible à cacher. Même avec du roll-on Garnier qui tue. Alors petit à petit, j'ai disparu, fondu. J'évite de répondre aux mails ou au téléphone, parce que c'est quand même pour essayer d'esquiver le "et toi?" ou mentir. Et peut-être que c'est un peu scarifiant de mentir. Du coup j'évite, tout simplement. Ça me fait mal en un sens mais ça épargne l'autre et ça, c'est important. Sinon il tire une gueule jusque par terre, te prédit de longues années atroces et planifie la date de ta mort. J'exagère oui, mais pas tant. Au final, je me retrouve donc souvent à rassurer l'autre en question avec des banalités totalement affligeantes. Dont voici le top 3:

1) "Ça va aller" (level 80 tsé)
2) "Non mais tu sais la médecine fait des progrès"(..."lol")
3) "Et puis bon tu sais, il y a pire" (ce qui ne change absolument rien à la situation et qui te fait te sentir encore plus boulesque)

D'où l'intérêt d'avoir un blog, afin d'éviter toute sensation de poids sur autrui. Et encore. Non en fait pas du tout. Mais c'est toujours mieux que la réalité et au moins je ne force personne à lire de son mauvais gré.

Arrêter de se justifier? Mmmh.


jeudi 8 septembre 2011

L'émission "No Limit" de la Deux est à la veille technologique ce que "hé miss" est à la phrase d'accroche efficiente.

Donc comme je le disais il y a quelques posts, j'ai toujours réussi à maintenir mon niveau de haine-rage-colère à un niveau acceptable. Avec un petit carnet mental, où les points s'accumulent, doucement, tendrement presque.

A l'heure qu'il est, je suis probablement endormie sa race, grâce à une quelconque substance. Tant mieux, parce qu'au moment où ces lignes s'inscrivent à l'écran, une tension me barre les épaules, m'enserre la taille et m'égratigne les reins. Quand ma conscience refera surface, il y aura un mec en blouse blanche qui normalement me donnera enfin la clé.

Abwarten und sehen*.



* "wait'n'see" a déjà trop été utilisé sur ce blog. Innovons.

mardi 6 septembre 2011

500 miles and 500 more.






Sometimes I'm hot and sometimes I'm cold,
Other times I feel like I'm getting old.
Social Distortion - Sometimes I Do





Souvent, je suis calme. Genre "Le lac" de Lamartine est true black metal à côté. Parce que peu de choses m'atteignent réellement. Parce que, on y revient toujours, quand tu vis avec une douleur constante, si quelque chose parvient à t'emmerder plus que ton système nerveux, c'est que c'est vraiment du lourd.

Il y a pourtant un aspect de la vie qui me fout hors de moi, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit : les fautes de français. Grammaire, conjugaison, prononciation, usage, liaisons. Tout. Mais uniquement à la télé et particulièrement durant le journal télévisé. Où là, et oui c'est chiant, je corrige en direct. Au besoin je me lève et j'applaudis. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de fautes dans mes écrits hein, ici ça doit pas mal pleuvoir. Mais curieusement, ça n'a rien à voir. Peut-être parce que pour plein d'autres sujets, l'empathie et la compréhension l'emportent, la bienséance et l'amour de son prochain prévalent.  Apparemment, le buste de présentateur cravaté est donc un peu un exutoire. Il ramasse pour tout ce qui se passe sous la surface du lac et qui ne transparaît pas, il paie pour tous les cons, les indifférents, les menteurs, les faux.
Certains klaxonnent en hurlant, d'autres bourrent dans les mollets avec un caddy de supermarché, d'autres encore tuent des gens dans des écoles. Donc finalement ça va.

dimanche 4 septembre 2011

Social Distortion - Born to Lose

 



I was brought in this world 1962,
I didn't have much choice you see.
But by the time I was eight,
I could tell it was too late,
I was already barking up the wrong tree.

When I was in school you thought I was a fool,
In trouble,
Breaking all the rules.
I was absent from class,
My daddy spanked my bare ass,
But I sure tried hard to be cool.


Born to lose, was what they said,
You know I was better off dead.
Born to lose, you're just bad news,
You don't get a second chance.


It was a hot summer night in mid July,
A hangover and a black eye.
Your momma said I was a loser,
A dead end cruiser,
And deep inside I know that she was right.


Born to lose, was what they said,
You know I was better off dead.
Born to lose, you're just bad news,
You don't get a second chance.


I tried to get myself a job
Because that's the way that
Things are, wanna have nice
Things and go far.

Well I'm sorry honey, 
I ain't got much money
But I can sure play this here old guitar.

As the years went on,
I made a few mistakes 
It was a troublebound 
For this young man. 

The police knockin' at my door, 
"Well he don't live here no more 
And he's playin' in a rock'n'roll band."


Born to lose, was what they said,
You know I was better off dead.
Born to lose, you're just bad news,
You don't get a second chance.



Sixteen tons.


*




She keeps Möet et Chandon, in her pretty cabinet
"Let them eat cake" she says, just like Marie Antoinette.
 Queen - Killer Queen




Quand ta santé commence à merder, tu es en droit de te dire qu'on va te ménager. Te chouchouter. Comme dans les séries américaines, où au moindre chien qui pisse sur un poteau, on vient t'amener un seau d'Haagen Dazs. Tu vas enfin pouvoir relâcher cette pression quotidienne de devoir tenir bon.
Sauf que. 
Sauf que vu que tu es perdu dans la nature avec un nouveau fardeau, pour peu que tu ne sois pas une énorme fleur très bleue, tu apprends à gérer. Et tu t'endurcis. Parce que la douleur ne fait pas uniquement travailler les muscles des mâchoires et des poings, c'eut été trop simple.

Quand les (pas "mes", c'est important) douleurs ont commencé, vers mes 15 ans, je marchais difficilement, restais souvent bloquée en me baissant et devais me faire habiller par ma mère chaque matin. Jamais, AU GRAND JAMAIS, je n'ai raté un jour d'école pour cette saloperie. Ici, tant que tu n'a pas un poumon qui pend par le nez, tu peux pas test. Donc, ça m'a appris à la fermer. Mais bien. Et à épargner les gens, ces créatures innocentes et en bonne santé, stressées à l'avance d'apprendre le nom du mal qui te ronge. Alors je les ai ménagés. Parce que je voyais bien la sale petite lumière qui clignotait dans leurs yeux si l'angoisse montait. Et j'ai menti. Je mens toujours, d'ailleurs.

"Et ça va?" "Mais ouiii"
"Et tes douleurs?" "C'est mieux pour le moment t'inquiète"
"Et tu as quoi?" "Bah rien de précis, à mon avis ce sont juste des douleurs articulaires"
Et tu vois, tu les ménages tellement, qu'à la fin, eux ne te ménagent plus. Tu es le roc à la con de la chanson de Nadiya, tu es le bon vieux sac dans lequel on peut puncher, vu que rien ne t'atteint. Tu es courageux de ne pas t'être auto-mis la tête sous l'oreiller, tu es un battant, bordel. Sauf que non, parce que tu pleures le soir, tes larmes formant des questions existentielles sur les draps. Et malgré tout, tu es rassuré de savoir que les autres ont désormais, grâce à tes mensonges, le cœur plus léger que le tien. 

Les mensonges passent, les années aussi.

Et un jour tu es par terre, et tu n'oses pas crier à quelqu'un de venir te relever...ou peut-être tout simplement parce que tu n'as même plus envie de le faire, si c'est pour devoir minimiser ton cri en recommençant à dédramatiser. 
Bref, je crois que je vais rester assise là encore quelques temps.


* à droite, Gopher de "La Croisière s'amuse"

samedi 3 septembre 2011

Vu que le sucre et moi ça fait 3,14, ça serait une super belle preuve d'abnégation de devenir un Choco Fresh. Une coque de chocolat croquante, un nuage de lait, une couche de crème à la noisette. Le comble du douçâtre et de l'écœurement glucidique. Peut-être pour essayer de boucher mes oreilles de l'intérieur, afin d'estomper cette putain d'alarme qui sonne à tout-va, ce souffle irrégulier, ces courbes qui s'effondrent pour repartir, mais en vain. Tout ça me donne envie d'aller manger du riz blanc en pleurant devant Forrest Gump. C'est bon de savoir que certaines choses sont toujours là.