lundi 19 septembre 2011

In the Kingdom of Kitsch you will be a monster .

"Won't you take a walk outside?"
-Oh no.
"Can't you find some other guy?"
-Oh no.

 The Strokes - The End Has No End






Dans la série "les trucs par 3", continuons ici avec le pendant suisse des "trucs que j'aime".

Dedans la vie, j'arrive à m'intéresser à quasi tout et surtout ça m'intéresse de m'y intéresser quand je connais quelqu'un, peu importe qui. J'aime bien comprendre ce qui fait vibrer les gens. De Studio 1 à une expo de compression cubiste, en passant par le point de croix geek et les méthodes de drague au Népal.  Pour te dire, quand j'avais 16 ans, je me suis même tapé les cours de batterie de Michel Port-Noix en VHS.

Mais parfois, il y a des trucs, malgré un acharnement certain, que je n'arrive pas à aimer. Ou à détester. Ou même, cas rare, à avoir un semblant d'opinion dessus. Et j'aimerais bien, mais le problème est que j'en ai rien à foutre.

Ca m'a perpétuellement fait ça avec le droit. Durant mes études tumultueuses et inutiles, j'ai eu l'occasion d'en tâter, du droit : public, privé, commercial, des médias, des assurances. National. International. Un peu comme les crevettes dans Forrest Gump, en fait. Bref, ce sujet a beau être contemporain, de la plus haute importance dans notre société et blabla, pas moyen. Quand je lis un syllabus de droit, les caractères coulent dans ma tasse à café et je me retrouve à penser à totalement autre chose. Au mieux, ça me rend juste un peu triste tellement ça ne m'intéresse pas.

Ceci vaut également pour les trucs bio. Alors autant le droit me désespère, autant le bio m'énerve mais à fond sa race, tout en mettant l'emphase sur mon désintérêt. Principalement parce que les marques ont réussi à faire d'une chose totalement normale (le droit de regard sur la provenance et la production d'un bien de consommation) un luxe, un label, une hygiène de vie de bobo branchouille. Well done, capitalism. De mon côté, je me contrefous de bouffer des acides gras trans, du mercure, des nitrates ou que sais-je. On va dire que le bio "existe" commercialement depuis environ 3-4 ans, ce qui veut dire plus de 20 ans à manger des saloperies : à mon avis, je suis déjà cuite, mec.

Et le troisième truc : les chatons. Trop de mignosité tue la mignosité, c'est bien connu. Je regarde ce chat en devenir et je me dis...ben rien. Mais vraiment rien. Ca ne suscite absolument aucune émotion digne de ce nom en mon fort (ou plutôt chalet) intérieur. Du coup les lolcats, très peu pour moi et les calendriers de la poste encore moins. Ceci est également valable pour les photos de bébés. Par contre les photos de bébés tapirs ça me donne envie de faire "hiiiiiii". Va comprendre...



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