jeudi 15 septembre 2011

Devin Townsend - Night on Ocean Machine, 1997




Devin, c'est mon idole. Mieux que les Oreo, la pluie battante et les paillettes réunis. 

Son concert au Biebop en mars dernier, c'était magique. Tout simplement. Ce gentil homme est canadien et tout pur, doté d'un charisme absolument sidérant et d'une aura de bonté assez déstabilisante. Il a pour habitude de pondre 2 à 3 albums (alba ou albi pour les puristes) par an, souvent de genres assez différents. Par exemple "Ziltoid the Omniscient" (2007) est un album pour lequel Devin a créé une petit mascotte toute verte, avec des yeux fous, dont le but est de venir voler notre café. C'est d'ailleurs Ziltoid himself qui présente les concerts sur un écran à projection. Oui madame. Juste après l'intro, qui fut comme de bien entendu "We Like to Party!" des Vengaboys...

Le son était parfaitement géré, voire un peu trop parfois, mais il suffisait de regarder ces trois gars sur scène pour oublier tout ce qui aurait pu être mieux. Parce qu'au fond, on s'en fout de ce qui aurait pu être mieux. Il y avait tellement d'énergie positive qui se dégageait de ce show (et pourtant, le new age ne m'est pas familier) que même les plus true des métalleux avait les yeux qui brillaient, je te promets. Après le concert, il y a eu plus de "mec, c'est le plus beau jour de ma vie" dans le public qu'à la sortie de l'Enfer de Sclessin en 2009. Je ne peux l'expliquer, mais après 2h en sa compagnie, on avait l'impression que tout était possible et que finalement les gens n'étaient pas si pires. On avait juste envie d'être bien et d'y rester.

Le lendemain, les mots me manquaient et ma gorge se serrait à la simple évocation de son nom.
C'était ça en fait l'adolescence?

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