vendredi 10 août 2007

She was smooth and never off.





















Ce qu'il y a de bien quand on va encore en cours c'est qu'il y a deux fins d'année par an. Donc ça permet de faire deux bilans, de se remettre deux fois en question et toutes ces conneries.
Et en plus on ne mange de la dinde aux marrons (oui je fais une légère fixation sur les dindes, et je ne vise personne) qu'une fois sur les deux, donc c'est vraiment tout bénéf.




SOIT.




Cette année, on ne peut pas dire que j'ai joué avec le feu. C'est un peu trop moralisateur et simpliste.


Je dirais plutôt que j'ai noué une relation collégiale fusionnelle avec le management board d'Union Match en devenant leur actionnaire majoritaire (et préférée), ce qui m'a permis de ramasser des dividendes plus que juteuses en ce joli mois de juin.


Donc oui, c'est la merde. Et comme ça me donne mal aux yeux, je n'ai rien vu venir. Trop de mots tuent les mots. Surtout quand ils sont fluos. Et ouais. Du coup j'ai l'impression qu'on m'a passé une Spontex (du côté où se frottent les hérissons) sur la rétine. Mais bon j'assume : dette de jeu, dette d'honneur.
Non pas que je n'aime pas perdre.




Mais je n'aime pas jouer.




Depuis mes 5 ans, j'ai toujours préféré monter le plateau d'Attrap'Souris* ou compter les puces épileptiques de Pic'Puces (Réveille pas Papa était trop flippant, Twister trop kamasutresque) plutôt que devoir me battre au cri de "le dé est sur la tranche, ça vaut pas" ou "t'as pris mon pion rouge tu mérites de crever".


Pour les cartes, ma préférence allait à la construction de château : ma grand-mère a bien essayé de m'apprendre le poker mais ça sentait trop l'extorsion de fonds sur mineur.


A la moindre contrariété je donnais raison à mes adversaires pour éviter l'embrouille et les discussions interminables de type "mon mage a un charme psychomoteur de 12 et il a une tornade hypodermique en 4, donc là tu dois passer le pont et faire une incantation assymétrique et non pas tuer un chevreuil, espèce de noob".


Le seul jeu qui mettait tout le monde d'accord, c'était Hippo-Gloutons : des buzzers animaliers, de la violence et de petites billes de plastique blanc qui volaient tellement dans toute la maison que personne n'avait de points. CA c'était quelque chose. Mais généralement, mon rôle se limitait à juge ou supporter actif (dans la pièce d'à côté). Et je ne parle même pas du sport : ma plus belle expérience dans ce domaine a été d'arbitrer un match de squash DANS le local de 4m²*.


Le problème, c'est que cette année, il va falloir avoir des giga skills et prendre les mikados un par un sans s'en choper un dans l'oeil (sisi c'est du vécu).



Conclusion : je préfère "Do or Die" à une expression liée d'une quelconque façon aux machines qui poussent les pièces pour en faire tomber d'autres avec interdiction de secouer l'engin comme un taré pour tout ramasser.

Je prépare donc mon habit de lumière ainsi que mon plan de guerre et on se revoit un de ces 4.






Photo : une pléthore de pompons.


* Un jeu MB. Quoique l'image est trompeuse, dans la version de mon enfance il n'y avait pas de WC.
* Véridique. J'en veux d'ailleurs toujours à la prof.