dimanche 30 octobre 2011

Un truc qui je sais est très mal mais (au cas où un lecteur extérieur viendrait malencontreusement se perdre ici) que j'affectionnais particulièrement, ce sont les somnifères.

Alors oui, ça a quelques inconvénients, et non des moindres, on est bien d'accord. Surtout qu'après deux bons mois d'utilisation quotidienne, je peux confirmer que les effets secondaires comme les pertes de mémoire et les lapsus ne sont pas une légende. Et la dépendance non plus.

Mais quel bonheur... Le bonheur de pouvoir aller se coucher sans angoisser, sans avoir à craindre de se retrouver face à ses fantômes à la con.
Et nom de dieu cet état de félicité absolue, ce moment où l'esprit s'en va tout doucement dans la pièce d'à côté, que les mots ne demandent qu'à jaillir et qu'il faut les retenir. Parfois sans succès. Souvent, en fait. J'en ai dit des conneries, et merci les logs msn au réveil le lendemain. Car même en lisant les mots-clés, je n'avais absolument aucun souvenir de la conversation de la veille. La joie, merde. 
Les muscles qui s'amollissent, les articulations qui se décontractent, le souffle qui se fait plus lent. Mieux et moins cher qu'un massage, l'expérience surréaliste en plus. 

Puis un jour, la boite est finie, il faut retourner dans le monde réel. Retrouver l'insomnie, les tournades et retournades dans le lit, les coups d'oeil aux chiffres digitaux et rouges. Et penser avec nostalgie aux moments où le sommeil n'était pas un mur...

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