vendredi 28 octobre 2011

Ces derniers jours, la douleur est d'une intensité telle que mes canaux lacrymaux sont comme resserrés. Ou asséchés, un peu comme une portion de Nil après un été trop fringant. Même pas moyen de pleurer, tout a déjà été dit. La fatigue m'enveloppe et me donne l'impression d'être enrobée de coton toute la journée. J'aimerais bien que ça cesse oui. Mais je ne peux même pas penser à ce que ça ferait, vu que j'ai oublié ce que ça procurait comme sensations de n'en ressentir aucune de négative. Je plains mes récepteurs synaptiques, qui doivent bien ramasser. Ce qui m'embête le plus, c'est que même la nourriture ne passe plus. Un peu comme si le coton en question était enfoncé jusqu'au plus profond de ma gorge. Du coup, mes forces se font probablement encore plus la malle. 

Il parait qu'il y a une fin à tout?

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