jeudi 14 avril 2011

En avant Guingamp

Faut croire que j'ai besoin de parler. J'ai essayé de faire en sorte que non, mais à force de tout masquer, j'ai eu envie d'en dire encore plus.
Dorénavant, je vais un peu tartiner sur ce qui me tenait à cœur au départ : la douleur,.Un peu plus de mots à propos de cet objet non-identifié qui me bouffe la vie depuis 11 ans maintenant. Et l'incompréhension des gens, sur la compréhension des gens mais pas ceux qu'on aurait voulu, sur ma lutte avec la gent médicale, sur mon amour inconsidéré (mais éperdu et perdu) pour la bibliothérapie, sur le fait qu'il faut en rire aussi. Surtout.
Bref, je vais étaler ma vie, dans l'anonymat presque le plus total.

J'aimerais aussi pouvoir aider des gens dans la même situation, pure utopie. Parce que oui, à défaut d'être un métier, c'est quasi une hygiène de vie. Non pas que je prétende détenir les clés du bien-être absolu ou même partiel, mais juste parce que ça m'aurait évité pas mal de larmes et de questionnements si quelqu'un m'avait un peu guidée dans ce royaume pourri. Là où on a juste le droit de serrer les mâchoires, où il faut tenter de rire alors qu'on a les yeux qui brillent pour autre chose.

Tout ça quoi.

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