lundi 25 mai 2009

Off to never never land.

















Well uh-uh baby I ain't got no plan.
We'll float on maybe would you understand?
Modest Mouse - The World at Large




En ce moment les conversations qui m'entourent se résument le plus souvent à :
- Taaaaaain je connais pas ça!
- Non mais c'est pas grave il posera pas.


Il en allait donc de ma survie la plus élémentaire de me dégager de ce marasme universitaire afin de conserver ce qui me reste de dignité. L'issue la plus évidente a bien sûr été celle de la prise de tête de niveau supérieur. Et forcément inutile.


Un jour, dans mon autre vie à l'Ephec, un mec est venu nous parler de sa boîte complètement up-to-date et over win-win, et il a dit "outsourcer, c'est la clé". Bon sur le moment j'ai pas trop intégré, mais vu qu'il avait un mini-pc Sony et qu'à ce moment-là (2004), ça coûtait 2500€, je me suis dit :

1) soit il dit vrai
2) soit il dit des conneries, mais avec classe et technologie.

Au final, je crois que c'était un peu des deux.

Bref, je songe à ça parce que récemment, mon attention s'est tournée vers la restructuration personnelle et donc, entre autres, physiologique. J'ai donc brainstormé en unilatéral et en ai déduit que le premier step serait dédié à l'outsourcing lacrymal.

Outsourcing : transfert de tout ou partie d'une fonction d'une organisation (entreprise ou administration) vers un partenaire externe. Consiste très souvent en la sous-traitance des activités jugées non-essentielles et non-stratégiques.*

Étant donné que faire chialer quelqu'un d'autre pour soi, c'est un peu rude, j'ai adapté la définition aux circonstances.
Il s'agira donc de diviser un point de tension important en plus petites parts, pour ensuite éliminer les moins stratégiques et donc améliorer le fonctionnement de la chaîne de production. En gros, ne pas pleurer pour un gros truc mais pour plusieurs moindres.

Avant, j'emmagasinais et je déversais tout sur un seul concept. Grossière erreur. Maintenant, je pratique le JIT (Just In Time) : chaque événement reçoit sa dose en temps et en heure, sur simple demande, au fur et à mesure. Exemple : au lieu de larmoyer sa race sur la conception globale de la vie en tant qu'illusion (ce qui est totalement 2008, on est bien d'accord), il faut partitionner en plusieurs unités indépendantes mais concordantes sur l'objectif. Exemple : un examen raté, un doigt coincé entre la porte ET la porte du frigo, et hop, un déversage moindre, occasionnant ainsi un taux de roulement des nerfs bien plus efficient sur le long terme ainsi qu'un amortissement moins violent et moins coûteux moralement. On peut donc maintenir le capital nerveux plus longtemps et plus stablement et ainsi investir dans des blue chips de combat, telles que celles du stress ou de la motivation à court terme.

Par contre Faith Popcorn n'a pas encore trouvé de tendance pour ça.

J'avais oublié à quel point le marketing était faussement malléable.


* Wiki, my dear Wiki.

1 commentaire:

  1. blue chips de combat?

    sinon, ouais, ça fonctionne mieux comme ça effectivement, ça use un peu moins.. je pense.

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