dimanche 18 février 2007

Somebody once told me...






...the world is gonna roll me.









Il y a des jours avec.

Et des jours sans.


Et vu qu'il y a des jours tous les jours, ça laisse une belle marge de manoeuvre à ce que l'on peut communément appeler le phénomène "Shit Happens".



Des fois je ferme les yeux tellement c'est bon et doux et j'inspire à fond, je me concentre et lorsque je rouvre les yeux, tout est toujours là.
Comme ça doit être.
Et comme aurait toujours du être.
C'est là qu'il faut remercier la magie de Disney, le pouvoir enjôleur de la naïveté volontaire et forcée ou une invasion massive et impromptue d'endorphines. Cette vision est réconfortante, on peut retourner vaquer à nos activités en toute quiétude, cette putain de boule sur l'estomac a disparu et merci bien.



Et il y a des fois où le malaise grandit, sineux, tortueux, serpentant dans les méandres de l'inconscient, jouant à cache-cache avec la raison, afin d'éclore en un joli chardon indomptable et omniprésent. Tous les ingrédients sont là comme preuve de ce qui est réellement en train de se passer, mais la phase de refus entre en action ... Je ferme les yeux, serre les paupières très fort en respirant bruyamment et en secouant vaguement la tête à la manière d'une supplique ou d'un début de détresse mentale, métaphore non-verbale de l'éternelle lamentation, connue sous le terme générique de "Bordel, qu'est-ce que je fous ici?".
Lorsque le temps arbitrairement imparti me semble écoulé, il faut revenir à la réalité. Tout est bien là.
Comme ça n'aurait jamais du être.
Et comme on aurait jamais pensé en arriver là.
Il semblerait que, ponctuellement, la vie ne juge pas utile de s'attarder sur notre cas et nous attribue un rôle et une fonction un peu au hasard. Il arrive souvent qu'elle revoit son jugement et nous gratifie d'une période de type "Maaaagic Mooooooments", histoire j'imagine de nous dédommager moralement.

Pour dire que "nous aussi on y a droit..."
Et que "ça n'arrive pas qu'aux autres..."

Parfois cet instant est largement inférieur à l'outrage subi.
Et parfois il se prolonge toute une vie, offrant une sorte de buvard à mésaventures, d'éponge à déboires alors qu'on y croyait plus. Vu qu'il est là, tout va, le meilleur comme le pire.


Encore heureux qu'on va vers l'été...
Encore un texte qui ne veut rien dire.

2 commentaires:

  1. La vie est une affaire de goût:

    "Le bon vivant n'est pas celui qui mange beaucoup, mais celui qui goûte avec bonheur à toutes les formes de la vie."

    "Aimer ne peut être que joie et bonheur, sinon ce n'est pas de l'amour."

    Jean Gastaldi

    "Mon bouquin, c'était une sorte de tabasco que j'ai jeté, sans mesurer que le tabasco, ça pique et c'est parfois lourd à digérer."

    "Quand Flavie n'est pas là, je suis bancal."

    Benjamin Castaldi

    Une seule lettre vous manque et...

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  2. Qqun de pas important19 février 2007 à 08:08

    Halalalalalalalala quelle texte encore (:

    C'est qd mm incroyable l'ecriture que tu as, c'est une sorte de don chez toi, parmis tant autre je te l'acorde mais quel don !

    Je pense vraiment qu'il faudrais que tu l'exploites !

    Tu sai qui q:) (:p

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